Funeral Whore est au death metal ce que Laurent Mariotte est à la gastronomie ou Ulysse Gosset à la géopolitique, autrement dit un fier représentant du death metal depuis bientôt vingt ans. Pour ma part, j'avais découvert les néerlandais en 2016 sur l'album Phantasm paru sur F.D.A. Records et m'étais rendu compte à quel point ils étaient old school jusqu'à la moelle. La bonne nouvelle est que dix ans plus tard, leur fidélité à la vieille école demeure intacte sur The Crystal Lake Massacres, quatrième album studio de la formation, en hommage au film culte du cinéma d'horreur Vendredi 13, et qui vient de paraître via le label Cryptorium9. Malgré bien des remous qui ont secoué le lineup au fil des années, Funeral Whore est toujours dans le coup et c'est tant mieux.
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