Chaque dimanche, Ravage Cérébral ouvre les portes de l'enfer et s'enfonce dans les bas-fonds les plus insalubres pour y rechercher des groupes récents de death metal tapis dans les profondeurs de l'underground.
Evil Deceiver - Evil Deceiver (2024) :
Première démo de ce projet basé aux États-Unis et qui entretient le mystère autour de lui. Groupe ou création d'une seule personne aux multiples talents ? Quoi qu'il en soit, l'auditeur est entraîné dans un maelström de violence à l'état brut sur ces quatre morceaux prenant leur source dans du blackened death primitif et pestilentiel ne passant pas inaperçu.
Lepra - Mortuus Morgana (2024) :
Une bonne surprise qui nous vient de Suède avec des membres de Black Wound et Atonement au centre de ce projet dont la première démo s'apparente à un curieux croisement entre black metal, crust punk et post-rock. Le résultat de ces expérimentations se laisse écouter sans anicroche grâce à des compositions très inspirées et qui tranchent littéralement avec ce qu'on a l'habitude d'entendre en provenance de ce pays.
Cerebral Rot - Cessation of Life (2018) :
Disparu corps et âme cette année après huit ans d'existence et après que deux de ses membres, Ian Schwab et Clyle Lindstrom aient décidé de monter Putrid Offal, Cerebral Rot était un sacré bon groupe de death metal US dont on retrouvait sur cette démo inaugurale toute la perfidie, la noirceur et la malfaisance qui allaient devenir la marque de fabrique du groupe de Seattle sur ses deux magistraux albums, Odious Descent into Decay (2019) et Excretion of Mortality (2021), tous deux parus chez 20 Buck Spin. Les créatures des bas-fonds les plus nauséabonds étaient à l'œuvre sur cette démo putride et horrifique.
Cemetarian - Tomb of Morbid Stench (2019) :
Du putride et de la pestilence, en veux-tu en voilà sur la seule démo de ce combo texan qui ne vécut que trois ans et dont faisait partie notamment deux membres de Oath of Cruelty, Matt Heffner et Dave Callier (Heffner qui partit ensuite rejoindre Cruciamentum). Sur cette démo puant le mal absolu, trois morceaux de pur death cryptique aux relents de putréfaction sur lesquels l'auditeur percute de plein fouet un monolithe érigé à la gloire des bêtes les plus infâmes et répugnantes des dimensions infernales. Inutile de tourner davantage autour du pot, c'est du death dans toute sa splendeur mortifère.
Fleshmass - Abhorrent Ritual Abuse (2024) :
Terminons avec une entité maléfique tapie dans les bas-fonds de New-York. Guettant dans les ombres sa nouvelle proie, ce combo délivre sur sa troisième démo trois suppliques de blackened death bestial et sanglant qu'une introduction horrifique digne des plus grands films d'épouvante vient agrémenter. Il n'y a ni lumière, ni espoir ici, seulement les incantations barbares d'un monstre déchaînant les enfers sur terre. Du black/death d'excellente qualité qui ravira les amateurs du genre.
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