C'est à l'orée du printemps 2015 que Tartarus déboula dans le paysage musical avec un EP auto-produit qui fit l'effet d'un coup de poing. Le groupe de Pittsburgh (à ne pas confondre avec d'autres formations du même nom) lançait un assaut frontal à base de death et de black assaisonné au thrash, emmené par une chanteuse très énergique, Clarissa Badini. Après ce méfait plus que prometteur, Tartarus a dévoilé très récemment son premier LP, Et Eritis Sicut Dii. Toujours en mode do it yourself (en espérant qu'un label les repère un jour), le quatuor américain a accouché de huit nouveaux titres (enregistrés en novembre et décembre dernier), plus un qui figurait déjà sur l'EP, toujours dans cette veine black/death oppressant et rapide qui les caractérise, même si quelques "pauses" (trompeuses) ont été aménagées sur les morceaux plus longs (Ezezu, avec ses neuf minutes, est à lui seul un moment de bravoure). Bref, un premier album qui vient confirmer le talent du combo et qui montre surtout un très gros potentiel.
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