mardi 28 juin 2016

NECROPTIC ENGORGEMENT - REALMS OF INCESSANT BLOODSHED

 Necroptic Engorgement

C'est parti pour une bonne rasade de death metal broootal avec Necroptic Engorgement. Passé maître en la matière, le trio américain à double chant n'en est pas à son premier essai puisqu'il compte déjà trois EPs à son actif (en comptant Realms of Incessant Bloodshed qui vient tout juste de paraître via Manifest Records), auxquels il faut ajouter un LP, Born in the Morgue, sorti en indépendant il y a deux ans. On retrouve donc Necroptic Engorgement sur son terrain de prédilection, le groupe étant toujours porté par une énergie et une agressivité hors du commun qui le placent parmi les formations les plus excitantes de la nouvelle génération.

CARNIFEX - SIX FEET CLOSER TO HELL

 Carnifex

Prenons quelques nouvelles de Carnifex. Le groupe américain continue de préparer le terrain pour la sortie de son nouvel album, Slow Death, le 5 août prochain via Nuclear Blast Records. Après Drown Me in Blood il y a quelques semaines, voici Six Feet Closer in Hell, second morceau extrait de l'opus. Que dire si ce n'est que je trouve ça tellement laid que ça ne m'encourage pas du tout à écouter la suite. Déjà que l'album précédent, Die Without Hope, n'était franchement pas de première qualité mais là, j'ai bien peur qu'il faille s'attendre à un disque au rabais de la part de Carnifex. C'est bien dommage pour un groupe qui, pourtant, était un des poids lourds de la scène deathcore des années 2000. 

CAÏNA - FUMES OF GOD

 Caïna

Fort d'un remarquable opus paru l'an passé (le titanesque Setter of Unseen Snares), Caïna remet le couvert le mois prochain avec la sortie le 15 juillet de Christ Clad of White Phosphorus via le label Apocalyptic Witchcraft Records. Le groupe anglais continue de s'éloigner du black metal de ses débuts, poursuivant ses expérimentations bruitistes, comme on peut s'en rendre compte à l'écoute du premier morceau disponible, Fumes of God, qui se conclue par un trip ambient/noise/indus précédé d'un déchaînement de violence post-metal. La suite s'annonce prometteuse.

jeudi 23 juin 2016

[VIDÉO] : RINGWORM - SHADES OF BLUE

 Ringworm

Décidément, le mois de juillet s'annonce très intéressant avec notamment la sortie, le 29, du nouvel album de Ringworm, Snake Church. Pour marquer l'événement, le combo thrash/hardcore de l'Ohio se devait de nous pondre un clip suffisamment dérangeant pour être remarqué. C'est chose faite pour le morceau Shades of Blue qui a bénéficié d'un traitement glauque sur fond de nécrophilie. Les petites natures sont priées d'aller voir ailleurs.

BAPTISM - DEVIL'S FIRE

 Baptism

Figure incontournable de la scène black metal d'Europe du Nord, Baptism sort du bois avec un nouveau morceau disponible en streaming, Devil's Fire. Toujours emmenée par l'imposante figure de Lord Sargofagian, la bête née en 1998 en terre finlandaise sortira le 22 juillet via Season of Mist son cinquième effort, V: The Devil's Fire. À l'écoute du remarquable single précédemment cité, on peut s'attendre à quelque chose d'aussi massif que malsain.

[VIDÉO] : MAYHEM - WATCHERS

 Mayhem

Une des grosses surprises de la semaine est à mettre à l'actif de Mayhem. L'entité norvégienne, monument du black metal depuis plus de trente ans, a mis en ligne un clip pour le morceau Watchers, tiré de leur dernier album, Esoteric Warfare. La vidéo, produite par Magnetar Studio, a été captée lors d'un concert donné à Baltimore le 25 novembre de l'année dernière (si vous êtes sujet à l'épilepsie, évitez de regarder s'il vous plaît). D'ailleurs, je me demande si ce n'est pas le premier vidéoclip officiel du groupe... Quoi qu'il en soit, ce clip ne restera pas gravé dans les mémoires tant il paraît mou du genou, c'est mon avis, cela venant peut-être du fait que le morceau en lui-même n'est pas ce que Mayhem a fait de mieux. Ah, qu'elles sont lointaines les premières années (les meilleures !), celles du temps de Deathcrush et De Mysteriis Dom Sathanas... 

mardi 21 juin 2016

[VIDÉO] : OBSCURA - TEN SEPIROTH

 Obscura

L'excellent groupe death/prog allemand Obscura met une nouvelle fois en avant sa remarquable technique avec un clip réalisé pour Ten Sepiroth, single extrait du dernier album en date, Akróasis. Tout simplement splendide.

COLT 45 - EXTINCTION

 Colt 45

Colt 45, c'est toute la furie du metal extrême sud-américain qui se libère et répand sa brutalité sur le monde. Formé il y a dix ans, le combo brésilien se décide enfin à sortir son premier album, Extinction, en totale indépendance. Death metal old school, brutal death metal, death technique, grindcore, cet opus est un peu de tout ça à la fois, le but du jeu étant de multiplier les coups en frappant là où ça fait mal. Et ça marche. Agressif de bout en bout, la quatuor ne baisse pas sa garde et prend un malin plaisir à faire subir un supplice à nos conduits auditifs. Voilà qui est plus que convaincant pour un premier chapitre.

BLACK URN - THE PANGS OF OUR COVENANT

 Black Urn

Fondé à Philadelphie il y a deux ans, Black Urn puise essentiellement son inspiration dans le doom et le sludge, mais aussi, dans le grindcore. Des influences diverses qui se ressentent à l'écoute de The Pangs of our Covenant, premier EP du groupe américain paru il y a une dizaine de jours. En une demi-heure environ, pour un total de quatre morceaux, Black Urn montre un très gros potentiel, optant pour un son particulièrement massif et des changements de rythme qui font ressortir le goût âcre et puissant de cet essai.

TRIPPING THE MECHANISM - DEAD LETTERS

 Tripping the Mechanism

Diable ! Qu'arrive-t-il à Tripping the Mechanism ? Le groupe de Caroline du Sud, qui fête ses dix ans de carrière, délaisse les plans doom/sludge de ses précédents disques sur son nouvel EP, Dead Letters, qui vient tout juste de paraître. En effet, hormis le morceau qui a donné son titre à la galette, le trio explore ici de nouveaux terrains proches du noise rock, du post-punk et, plus généralement du rock alternatif des années 80-90. Un penchant qui s'exprime encore plus lorsque la voix féminine incarnée par Paisley Addams (par ailleurs bassiste du groupe) s'empare du micro. Ainsi, Sonic Youth n'est parfois pas très loin, tandis qu'un morceau comme Clique Show peut évoquer par instants le grunge des L7. Loss of Control, morceau très énervé qui conclue la galette, nous gratifie même d'une minute trente de crust punk pur et dur. Bref, on est a des années-lumière de ce que le combo proposait sur Start the Evolution et Protestas Virtus, ce dernier n'étant pourtant daté que de 2015. Tripping the Mechanism sera-t-il récompensé par son audace ? Grande question. Pas sûr que les fans de la première heure se joigne à l'initiative. Le temps nous dira si ce changement de direction a été bénéfique ou pas.