RAVAGE CÉRÉBRAL : PLAYLIST/MARCH 2024

Tracklist :

The Tomb - Entranced by the Smell of Death.

Morta Skuld - Painful Conflict.

Charun - Impending Decline.

Septos - Putrefactos.

Rot Fester - Condone and Condemn.

Scythrow - Unending Morosity.

Sepulchral Whore - Putrefaction After Death.

Funeral Leech - Ceaseless Wheel of Becoming.

Tortured Corpse - Cadaveric Stench of Rotting Flesh.

Tzompantli - Tlayohualli.

Suffer - Carnal Flesh Parade.

Blood Offer - False Eternity.

Black Dust - Landscapes of Desolation.

Purulency - Devoured by the Sentient Nihility.

Tymvos - World of Abominations.

Bonestorm - Ancient Remains.

Observer - Primordial Clairvoyance.

Grave - Annihilated Gods (taken from the 1988 demo "Sick Disgust Eternal").

Coprophilia - Burial Cremation (taken from the 1991 demo "Demo '91").

Embalmed - Internally Devoured (taken from the 1991 demo "Pieces Remain").

[LISTEN]

LE COIN DES DÉMOS : INCHOATION - FROM NOTHINGNESS, TO THE ANTECEDENT SPHERE

Chaque dimanche, Ravage Cérébral ouvre les portes de l'enfer et s'enfonce dans les bas-fonds les plus insalubres pour y rechercher des groupes récents de death metal tapis dans les profondeurs horrifiques de l'underground.

Étonnante Norvège. Non contente de posséder la scène black metal la plus importante et prolifique du monde, elle arrive encore à nous surprendre en sortant de son chapeau des pépites dont nous ne soupçonnions pas l'existence. Ainsi, à l'orée des bois sombres, une nouvelle entité mortifère, du nom d'Inchoation, est apparue. Mais, ces jeunes vikings ne sont pas arrivés là pour rendre hommage aux glorieuses formations black des temps anciens. Leur domaine de prédilection est le death metal et ils ont clairement l'intention de ne pas amuser la galerie sur leur première démo trois titres, From Nothingness, to the Antecedent Sphere, parue en décembre dernier. Entre rythme endiablé, passages plus lents proches du doom, chant guttural et séquences labyrinthiques qui peuvent parfois rappeler Blood Incantation, Inchoation nous fait savoir d'entrée qu'il n'a pas l'intention de faire dans la figuration. Après l'introduction rampante de The Passage, dont les instrumentations puissantes, notamment la basse groovy, posent le décor, le groupe nous embarque dans un voyage spectral grâce à un travail remarquable dans les harmoniques, très poussées sur le morceau final de dix minutes, The Antecedent Sphere. Ainsi, lors de certains passages, le chant, bien ventru, peut laisser la place à des plages instrumentales ponctuées par des solos de guitare sculptés dans l'os et une basse vrombissante. Qui plus est, la qualité sonore est telle, pour une démo, qu'on en vient à regretter qu'elle ne soit pas disponible en version physique. Croisons les doigts pour qu'un label s'y mette un jour car, franchement, Inchoation a tout d'un futur grand.

UTTERTOMB - EXHUMATION OF THE WOMB'S SPLENDOUR

Ceux qui connaissent la qualité remarquable de la scène death metal chilienne, dont Quentin de la chaîne YouTube DeathMetalAcquisitions  nous vantait les mérites récemment, ont forcément déjà entendu parler du groupe Uttertomb. Après une démo, quelques EPs et des splits, le combo de Santiago, fondé en 2009, s'apprête enfin à passer à la vitesse supérieure avec la sortie imminente (le 19 avril prochain si tout se passe bien) de son premier album, Nebulas of Self-Desecration, via Pulverised Records. Porté par un impressionnant chant caverneux et des rythmiques de bulldozer, le morceau Exhumation of the Womb's Splendour montre un groupe résolument ancré dans du death cryptique, imposant et oppressant. On attend la suite avec impatience.

CRAWL - THRONE OF MOLTEN BONES

Adepte d'un death massif, agissant comme un rouleau-compresseur, un peu à la Vomitheist, mais aussi très inspiré par des groupes cultes comme Grave et Dismember, Crawl a su au fil du temps, depuis sa fondation il y a dix ans, nuancé son approche du metal extrême en étant toujours plus dévastateur grâce à l'incorporation d'éléments crust dans ses compositions. Une évolution qui ne se dément pas à l'écoute du single Throne of Molten Bones, véritable agression sonore, qui figure en bonne place sur le deuxième opus de la formation suédoise, Altar of Disgust, qui sortira le 3 mai prochain via Transcending Obscurity Records. La déflagration s'annonce particulièrement violente.

VRYKOLAKAS - FORESTATE THE DIVINE WRATH

Longtemps adepte d'un black/death sans concession, Vrykolakas s'est éloigné de son côté black au fil du temps pour embrasser un death authentique et particulièrement brutal. Le vieux groupe de Singapour, dont les origines remontent à 1991, montre son allégeance au style sur son nouvel album, Nocturnal Dominion of Death, qui doit paraître le 21 avril prochain chez Satanath Records, en collaboration avec Iron Blood and Death Corporation, Paragon Records et Futhark Records, tandis que la distribution en Europe devrait être assurée par Rotten Roll Rex. En forme olympique, il semble bien que le groupe soit fermement décidé à ouvrir un nouveau portail vers les enfers, si l'on se fie au premier morceau en écoute ci-dessous.

SUFFER - GRAND CANVAS OF THE AESTHETE

 

Un EP sorti en fin d'année dernière, intitulé Gristle, Bruised Spots & Trimmed Fat, que nous avions évoqué ici, laissait présager d'un événement majeur pour le groupe vétéran Suffer. Nous voici donc à l'orée d'une nouvelle parution, cette fois-ci sous la forme d'un album, Grand Canvas of the Aesthete, qui doit sortir le 29 mars via Wise Blood Records. Il s'agit seulement du second LP de la formation fondée en 1989, le premier depuis 2015, la bonne nouvelle étant que, malgré le poids des années, non seulement Suffer ne semble pas avoir vieilli mais, en plus, a su s'adapter aux divers changements d'époque en modernisant son death metal sans pour autant le séparer de ses racines proches de Morbid Angel et du Carcass des débuts. Une véritable prouesse qui méritait bien quelques éloges.

MEATSHIELD / AROMA - HUMAN CROSS SECTION COLLECTION

Amateurs de brutal death metal et de goregrind, l'objet que voici devrait vous intéresser. Il s'agit d'une collaboration entre deux formations américaines, Meatshield, du Tennessee, et Aroma, de Pennsylvanie. Leur occupation favorite : le ramonage de conduits auditifs. Dans la plus pure tradition du genre, Human Cross Section Collection rassemble neuf morceaux (cinq pour Aroma, quatre pour Meatshield) compactés en dix minutes environ. On l'aura compris, c'est du rapide, du concis, un peu comme si vous étiez sur un quai et que le train de banlieue qui devait vous ramener chez vous après une dure journée de travail vous happait d'un coup. Rien de nouveau sous les tropiques mais, qu'est-ce qu'on s'amuse.

ALEISTER COWBOY - HUFFING NECROTIC FILTH

Depuis son Colorado natal, Aleister Cowboy s'active à repousser les limites de la violence sonore avec son death metal déchaîné et totalement hors de contrôle, quelque part entre tradition et modernité. L'effort est ici particulièrement brutal et rendu tel quel sur le nouvel EP quatre titres de la formation, Chambers of Anguish, qui agît comme un lavage de cerveau à vous griller chaque neurone une par une. Ne soyez donc pas surpris si vous vous mettez à saigner du nez ou des oreilles après l'écoute de cet objet insolite.

SEPULCHRAL WHORE - PURGATORIAL HOLES

Né en 2015 à Recife, dans la région brésilienne du Pernambouc, Sepulchral Whore aura mis presque dix ans à travailler sur son premier album, au cours d'une longue période de gestation qui prend fin aujourd'hui avec la parution de The Return From A Sepulchral Rest. Un titre bien trouvé et une pochette inspirée pour ce projet de longue haleine qui sort enfin de la tombe, propulsé par le jeune label de Curitiba Excarnation Records. Avec ses riffs incisifs, taillés tels des récifs aux contours acérés, et son esprit old school, le morceau intitulé Purgatorial Holes résume bien le contenu de cet album bodybuildé dont la puissante déferlante risque de provoquer de gros dégâts. Préparez-vous à l'onde de choc en provenance d'Amérique du Sud.

INFECTIOUS WASTE - HUMAN DISPOSAL UNIT

Fondé en 2022 par une bande de potes résidant à Toledo, dans l'Ohio, Infectious Waste a su trouver son inspiration dans l'humour le plus glauque et le visionnage de films d'horreur kitsch pour la création de leur démo trois titres intitulée Sentenced to Decay, leur deuxième effort après celui paru l'année dernière. Dès les premiers accords, on comprend tout de suite que le jeune groupe est ancré dans un slam brutal death direct et sans artifice, dans le style le plus classique qui soit. C'est justement là peut-être qu'est le principal atout du combo, c'est-à-dire, ne pas chercher à faire plus qu'il ne faut, en respectant les codes et les traditions d'un style qui peine toujours à s'imposer dans l'immensité de la scène death metal. Au final, les amateurs du genre apprécieront l'essai, les autres sans doute moins. 

HATE FORCE - TOTAL VIOLENCE

Chanteur du groupe de metalcore straight edge Harm's Way, James Pligge s'est trouvé une belle occupation depuis qu'il a co-fondé Hate Force il y a dix ans. Après un premier album éponyme paru en indépendant en 2019, la formation de Chicago va dévoiler le 29 mars prochain son nouveau méfait, Systems of Terror, opus dopé au death metal moderne assaisonné au hardcore. La sauce prend plutôt bien sur le morceau Total Violence, véritable mur sonore au rythme régulier, cadencé comme un métronome et porté par le chant toujours aussi impeccable de Pligge. Le label Closed Casket Activities a flairé le bon coup en décidant de chapeauter l'album.

BLASTOMYCOSIS - A FEAST FOR THE TASTELESS

Comptant parmi les références du brutal death metal depuis plus de quinze ans, Blastomycosis ne donnait plus de signe de vie depuis la parution de leur deuxième album Covered in Flies and Afterbirth en 2015, à tel point qu'on se demandait si le combo canadien allait revenir un jour. Neuf ans plus tard, l'espoir renaît sous la forme d'un nouvel opus, A Feast For The Tasteless, paru le 15 mars via CDN Records, avec toujours une ambiance propre à la formation de Toronto, à savoir du gore, du gore et... encore du gore. Blastomycosis est bel et bien de retour, réjouissez-vous braves gens. 

ENGULFED - IN THE ABYSS OF DEATH'S OBSCURITY

Engulfed revient avec un nouvel album. Sept ans après son monumental premier effort, Engulfed in Obscurity, l'imposante cylindrée stambouliote va dévoiler le 19 avril prochain Unearthly Litanies of Despair en collaboration avec les labels Dark Descent Records et Me Saco un Ojo Records. Le groupe, qui comprend des membres de Burial Invocation, Diabolizer, Decaying Purity et Hyperdontia, a dévoilé quelques indices du contenu de l'opus avec le morceau intitulé In the Abyss of Death's Obscurity. Avec son introduction puissante et mélodique, son impressionnant mur de guitares, ses changements de tempo savamment dosés et le chant guttural de Serkan, le single, très inspiré par Hyperdontia, ouvre les hostilités de la plus belle des manières. Avec son death moderne qui n'oublie pas pour autant ses racines old school, Engulfed s'apprête à déchaîner les enfers comme il se doit. 

SOMNOL - BRAIN DEATH

Somnol aime bien prendre son temps. Le groupe new-yorkais avait sorti discrètement une démo en 2014 avant d'entrer dans une longue période de dormance qui a pris fin ce mois-ci avec la parution chez The Final Return Records de Brain Death, EP cinq titres d'un death franc du collier qui convie Bolt Thrower et Asphyx à la même table. L'attente en valait donc la peine, même si l'on espère qu'il ne faudra pas patienter dix ans de plus pour une prochaine sortie.

LES ARCHIVES DE LA CRYPTE - ÉPISODE 3 : EXEMPT

Chaque lundi, Ravage Cérébral explore les profondeurs les plus obscures et malsaines de la scène death metal underground en évoquant la mémoire de groupes disparus ou oubliés.

Le death metal suédois a une longue histoire dont les origines remontent au début des années 80. Des groupes ont commencé à puiser dans le punk hardcore pour ensuite donner naissance au genre avec néanmoins quelques nuances selon la zone géographique. Ainsi, tandis que Stockholm est devenue au fil des ans un bastion du death brut de décoffrage et sans concession, l'autre grande ville du pays, Göteborg, s'est impliquée dans l'émergence et le développement du death mélodique qui perdure aujourd'hui. Originaire de cette grande cité du sud-ouest de la Suède, Exempt n'a pourtant pas choisi la voix de la mélodie. Le quintette fondé en 1990 a préféré s'investir dans du gros death corrosif avec le peu de moyens qu'il possédait. Si l'existence du groupe fut éphémère, quatre ans seulement, à l'image d'une étoile filante se désintégrant dans l'atmosphère, il aura tout de même laissé plusieurs témoignages de sa trace sous la forme de démos qui méritent vraiment qu'on s'y attarde. La quatrième, Ill Health, paru en 1992 au format cassette audio, et sans doute la plus aboutie, montre un combo sûr de sa force, inspiré et très à l'aise dans les changements de rythme. Bien longtemps après que le groupe ait disparu dans les limbes, un label espagnol du nom de Dark Blasphemies Records rendit le plus juste des hommages à Exempt en faisant paraître une compilation rassemblant toutes leurs démos, dont une conçue en 1993 et jamais parue jusqu'alors. Depuis la fin de leur aventure, les membres du groupe sont partis dans des directions différentes. Rune Foss, par exemple, qui était guitariste, est toujours actif aujourd'hui avec Puteraeon. Malgré une vie artistique très courte, Exempt a tout de même eu le temps d'apporter sa pierre à l'imposant édifice du death suédois. 

TORTURE HAMMER - DORMANT HORROR

Propulsé par deux artistes originaires du Canada, pays réputé pour ses groupes de black metal, Torture Hammer officie dans un death metal sans fioriture, primal et old school dans l'esprit. C'est en tout cas la première impression qui ressort à l'écoute de Dormant Horror, premier EP très compact (quatre titres resserrés en neuf minutes) en écoute intégrale ci-dessous. 

LE COIN DES DÉMOS : ATAVISTIC DECAY - DEMO MMXXIV

Chaque dimanche, Ravage Cérébral ouvre les portes de l'enfer et s'enfonce dans les bas-fonds les plus insalubres pour y rechercher des groupes récents de death metal tapis dans les profondeurs horrifiques de l'underground. 

Un gros pavé dans la mare. Voilà ce qu'a jeté Atavistic Decay en dévoilant sa première démo. Originaire d'Indianapolis, ce groupe constitué de quatre musiciens délivre ici un death funéraire teinté de doom, très lourd et très lent, on s'en doute bien, et surtout très inspiré, sur les quatre morceaux présentés ici. Oracle of Death ouvre les hostilités dans une ambiance de désolation particulièrement suffocante, avant que Sepulchral Silence, plus court et plus incisif, n'instaure un climat angoissant et horrifique du plus remarquable effet. Les derniers résistants sont ensuite achevés sur l'autel des sacrifices avec l'imposant Black Mists of an Eternal Nothing, tandis que la dernière messe satanique est donnée avec Submission of Decay, histoire de bien enfoncer le clou. En tout, vingt-sept minutes bien remplies avec en plus une qualité sonore plus que correcte pour un exercice de ce style. Bien sûr, on ne va pas s'emballer. Le combo américain n'invente rien, s'inspirant ici essentiellement des effluves pestilentielles de formations rodées à ce style musical telles que Civerous. Il n'empêche, pour un premier essai, c'est presque un coup de maître. 

NECROT - DRILL THE SKULL

Figure incontournable de la scène death metal californienne, Necrot ne s'est jamais loupé sur ses précédents opus, à part pour les pochettes, pas du meilleur goût, leur nouvelle offrande, Lifeless Birth, n'échappant pas à la règle. En mettant cela de côté, le groupe délivre un death toujours aussi efficace à l'image du morceau Drill the Skull qui vient d'être dévoilé, à trois semaines environ de la parution du troisième chapitre de leurs aventures via le label Tankcrimes.

ANATOMIA / ETERNAL ROT

Avec Eternal Rot, l'expression réveiller les morts prend tout son sens. Fer de lance du death/doom le plus cryptique depuis une décennie, le combo polonais assomme la concurrence à chacune de ses sorties, comme sur son dernier album en date, Moribound, paru l'année dernière. Ici, on les retrouve avec un autre groupe qui n'a lui aussi plus grand chose à prouver, Anatomia, l'entité nippone aux plus de vingt ans d'existence. Au programme sur ce split de cinq morceaux (trois pour Anatomia, deux pour Eternal Rot), du death lent aux accents doom, bien sûr, avec du chant guttural bien caverneux comme il se doit, du chant qui vient du ventre, des entrailles, bref, de la poésie à l'état pur. Le méphitique objet est édité par deux labels, Gurgling Gore et Behind the Mountain.

BLOOD RAGE / CHARRED REMAINS - BLOOD REMAINS

Toujours prêt à tenter de nouvelles expériences horrifiques dans son laboratoire secret, le label américain Iron Fortress Records, basé dans le Missouri, a concocté dans ses tubes à essais un savant mélange auquel ont contribué deux formations obscures européennes, les gallois de Blood Rage et les allemands de Charred Remains (faut-il voir ici un hommage au morceau Charred Remains du groupe Autopsy paru sur leur démo iconique Critical Madness en 1988 ?). La mixture prend bien, en tout cas, sur ce split de deux titres qui suinte le death metal de la vieille école.

CORPUS OFFAL - DEMO 2024

Cerebral Rot n'est plus. Après huit ans d'existence et deux albums marquants, le groupe américain s'est définitivement perdu dans les dimensions infernales, nous laissant orphelins. Du moins, provisoirement, puisque deux membres appartenant à la défunte formation, Ian Schwab, chanteur et guitariste, et Clyle Lindstrom, guitariste, ont créé une nouvelle entité à partir des cendres encore chaudes de Cerebral Rot, qu'ils ont appelé Corpus Offal. Accompagnés de Jason Sachs à la basse et de Jesse Shreibman à la batterie (membre de Bell Witch et Autophagy), ils viennent de dévoiler via le label 20 Buck Spin une démo deux titres qui reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées avec Cerebral Rot. Tel un corps décharné revenu d'entre les morts, Corpus Offal sort de sa crypte pour venir infester le monde des vivants.