Doit-on présenter Les Acteurs de l'Ombre, label et distributeur français prolifique, découvreur de talents et défricheur, grâce auquel des formations comme Regarde Les Hommes Tomber, Déluge, Maïeutiste ou Moonreich sont sorties de l'ombre ? La petite entreprise vient de dévoiler un nouveau sampler qui tombe à pic, notamment pour tous ceux qui ont raté le train. Au programme, onze groupes du cru (transitant par le label principal ou sa sous-division Emanations), français pour la plupart (à l'exception des sud-africains de Wildernessking), pour un total de douze morceaux variés qui sont surtout l'occasion de s'offrir une petite virée nocturne au cours de laquelle nous est proposé un aperçu de tout ce que le black metal peut offrir, de l'avant-garde au moderne en passant par la tradition. Chaque route, chaque chemin, chaque sentier est exploré dans les moindres recoins, des bordelais de The Great Old Ones avec leur post-black massif, aux intermèdes acoustiques de Spectrale, en passant par Darkenhöld et son approche plus médiévale. Au milieu de ce maelström sonique, la palme du morceau le plus malsain revient sans doute à Pénitence Onirique, vraie découverte et pépite de ce sampler plein jusqu'à la gueule, tandis que les grenoblois de Bárus (pour lesquels je n'avais pas tari d'éloges), assènent le coup fatal avec leur death-prog titanesque. Cette compilation ne va pas vous lâcher de tout l'été et pourrait même jusqu'à vous laisser une marque indélébile.
jeudi 21 juillet 2016
BEYOND RECLAIM - IN THE MIDST OF THE NIGHT
Beyond Reclaim n'est pas inconnu sur la scène metal underground. Le projet stambouliote au sein duquel officie une femme simplement appelée P. compte déjà à son actif un album, Hopes They Die, paru en 2014 sur le label Deep Lake Records et un EP, To Wake in Another Universe, sorti en avril de cette année. La secrète et mystérieuse artiste à la chevelure blonde aime à naviguer entre plusieurs styles musicaux pour mieux nous embrouiller l'esprit même si sa principale source d'inspiration demeure le depressive black metal, la voix chaotique de la dame renforçant ce sentiment de dépression et d'obscurité. Sa dernière offrande, In the Midst of the Night, qui laisse peut-être présager d'un nouvel album, s'inscrit dans ce sens.
METAL EXTRÊME : DIX VOIX FÉMININES INCONTOURNABLES EN 2016
Tandis que nous entamons déjà la seconde moitié de l'année 2016, Ravage Cérébral a profité des vacances pour faire le point sur les sorties récentes (ou à venir) d'albums dans la catégorie metal extrême à chant féminin. Dix voix, dans des domaines aussi variés que le death, le black ou le thrash, ont retenu notre attention. Petite revue d'effectif en attendant une rentrée qui s'annonce chargée.
Mallika Sundaramurthy (Abnormality) :
Mallika est devenue en quelques années une figure importante et respectée de la scène brutal death metal avec Abnormality, mais aussi avec Castration et Parasitic Extirpation (bien qu'elle ne fasse plus partie de ce dernier). Elle est aujourd'hui en passe de devenir une icône grâce au succès obtenu par le dernier album en date d'Abnormality, Mechanisms of Omniscience, qui a bénéficié d'une grosse promotion sur le label Metal Blade Records. Il faut dire aussi que le chant impressionnant de la jeune artiste, qui travaillait avant dans l'univers du jeu vidéo, est pour beaucoup dans le succès rencontré par la formation américaine.
Chaney Crabb (Entheos) :
Chaney Crabb a vraiment commencer à se faire remarquer en 2014 quand elle posté sur YouTube une vidéo la montrant en train de chanter un morceau du groupe Veil of Maya. Aujourd'hui à la tête du combo américain Entheos, elle fait partie de ces très rares femmes à officier dans des groupes de death/prog. Sa voix puissante qui ne craint pas les changements de rythme s'adapte idéalement à la technique moderne et exigeante des trois musiciens qui complètent la formation. Écoutez, si ce n'est pas encore fait, le dernier album en date d'Entheos, The Infinite Nothing, sur lequel la chanteuse excelle tout du long.
Tatiana Schmailyuk (Jinjer) :
Jinjer est un groupe qui a beaucoup évolué depuis ses débuts. En mal, diront certains, en bien, diront d'autres. C'est l'éternel débat quand une formation décide d'ouvrir son champ à d'autres styles musicaux. Quoi qu'il en soit, Jinjer peut toujours compter sur sa chanteuse Tatiana qui demeure une figure charismatique du metal extrême. Toujours aussi percutante dans le chant lourd, la belle ukrainienne a beaucoup travaillé les tons clairs ces derniers temps, ce qui va forcément se ressentir sur le prochain opus du combo, King of Everything, dont la sortie est imminente. Tatiana montre qu'elle est de plus en plus à l'aise dans le chant alterné crié/clair. D'ailleurs, elle est peut-être devenue l'une des meilleures en la matière.
Fernanda Lira (Nervosa) :
On ne présente plus Nervosa. Le trio 100% féminin est devenu en quelques années l'un des porte-drapeaux de la scène thrash sud-américaine. Il y a peu, les brésiliennes ont confirmé ce statut avec leur album, Agony, qui regorge de morceaux aussi addictifs que ravageurs. Jouissant d'une expérience scénique qui fait le bonheur de nombreux fans du monde entier, le combo peut toujours compter sur l'énergie débordante de sa chanteuse et bassiste Fernanda Lira qui, en plus d'être joli, possède un réel talent dans le chant thrash typique. L'avenir semble plus que radieux pour la jeune femme et ses deux partenaires.
Marloes Voskuil (Izegrim) :
Intégrée dans Izegrim en 2004 en tant que bassiste, Marloes Voskuil a peu à peu apporté sa petite touche de féminité au sein du groupe néerlandais pour en devenir finalement la chanteuse officielle à partir de 2008. De l'énergie, l'artiste à la longue chevelure blonde n'en manque pas, aussi bien sur scène que sur disque, même si le dernier album en date, The Ferryman's End, n'est peut-être pas à la hauteur des attentes. Néanmoins, Marloes nous laisse encore une fois béats d'admiration avec son chant death/thrash qui est certainement l'un des plus efficaces qu'on ait pu entendre depuis longtemps.
Cara McCutchen (Mortillery) :
Solidement installé au cœur de la prolifique scène metal extrême canadienne, Mortillery, en plus d'être un groupe de talentueux musiciens à la bonne humeur communicative, peut se vanter de posséder dans ses rangs un pur joyau du nom de Cara McCutchen. Pétrie de talent, la jeune artiste sait exploiter son chant thrash à la perfection, apportant une touche qui flirte de près avec les années 80. Une approche qui ne peut que ravir les plus nostalgiques d'entre nous même si le public plus jeune, nourri au thrash de papa et maman, peut aussi y trouver son compte. Précipitez-vous sans attendre sur la dernière galette du groupe, Shapeshifter.
Clarissa Badini (Tartarus) :
Quasiment inconnu il y a quelques mois, Tartarus est apparu sans crier gare de sa Pennsylvanie natale, armé d'un gros son blackened death qui s'est affirmé assez rapidement jusqu'à la sortie cette année d'un premier album en indépendant, le remarquable Et Eritis Sicut Dii. Figure de proue de la formation américaine, Clarissa Badini développe une technique de chant superbement aboutie qui montre une certaine aisance à alterner dans un même morceau le chant black et le chant death, chose qui n'est pas toujours évidente à faire et qui demande, on n'en doute pas, énormément de travail. Souhaitons que ce groupe prometteur se fasse remarquer par un label, ce ne serait que justice.
Morgan Weller (Lustravi) :
Parmi les groupes de black metal à tendance occulte qu'on voit fleurir depuis un certain temps, Lustravi sort du lot, emmenée par une chanteuse qui impressionne, Morgan Weller. Apparaissant le visage peinturluré, aussi bien sur scène que sur les photos de presse, la dame manie avec dextérité un chant black typique régulier et suffisamment puissant pour faire trembler les murs. Sorti cette année sur le label Obscure Musick, Cult of the Blackened Veil, est un premier opus qui, bien que souffrant de quelques erreurs de jeunesse, nous fait découvrir un groupe au fort potentiel, emmené par une chanteuse cultivant le mystère et faisant preuve d'une maîtrise intéressante des arts obscurs.
Spleen (Malevolentia) :
Deux albums, sortis respectivement en 2005 et 2011, ont fait de Malevolentia une figure imposante de la scène black metal symphonique, le groupe de Franche-Comté ayant apporté sa touche personnelle en chantant ses morceaux dans la langue de Molière. Sorti récemment chez Epictural Production, le troisième chapitre, intitulé République, est un jet puissant et vindicatif qui permet notamment d'apprécier le chant de Spleen, part féminine du groupe. Un chant chaotique, dépressif et destructeur que l'artiste va puiser au fond d'elle-même au prix d'un superbe effort qui force l'admiration. Malevolentia est à écouter impérativement pour tout fan de black sympho qui se respecte.
Polina Berezko (Grace Disgraced) :
En un peu plus de dix ans de carrière et trois albums (le dernier en date, Lasting Afterdeaths, étant tout juste sorti via Razed Soul Productions), Grace Disgraced s'est taillé une solide réputation d'outsider de la scène death metal d'Europe de l'Est. Le groupe moscovite attire surtout l'attention par la présence dans ses rangs de Polina Berezko, jeune chanteuse assez remarquable, dont le timbre empruntant au death old school, avec parfois une petite pointe de thrash (la demoiselle est également la chanteuse d'un groupe thrash appelé Flash of Aggression), se marie très bien avec la base instrumentale qui lorgne vers le technical death. On n'a pas fini d'entendre parler de Grace Disgraced.
mercredi 20 juillet 2016
[VIDÉO] : HOMOPHOBIC FECALPHELIAC - SADISTIC THOUGHTS OF A SERIAL KILLER
Pour faire un clip, rien de plus facile. On prend des films d'horreur des années 80/90, on mélange le tout et ça fait un clip. Homophobic Fecalpheliac a suivi la recette à la lettre pour Sadistic Thoughts of a Serial Killer, morceau extrait de l'album du même nom sorti au début du mois sur le label Rotten Music. La vidéo est au ras des pâquerettes mais bon, comme c'est du brutal death metal, ça passe.
[VIDÉO] : OBITUARY - VIOLENCE
Ah tiens, Obituary a sorti un clip, c'est Noël avant l'heure. Un clip assez cool, en plus, avec des animations dedans signées Balázs Gróf. Le groupe américain veut sans doute nous rappeler qu'il a sorti un album en 2014, Inked in Blood, dont est extrait le morceau Violence. Album qui, disons-le, n'est pas une franche réussite, ce qui explique peut-être la sortie de ce clip pour tenter de relancer l'affaire. À tous les coups, ça va marcher. L'avenir le dira.
ASTROPHOBOS - BLOOD LIBATION
Astrophobos est un projet suédois qui fut activé à Stockholm en 2009. Un EP, paru en indépendant, suivit puis, un premier album, Remnants of Forgotten Horrors, sorti en 2014 sur le label Triumvirate Records et sur lequel le groupe confirma son attirance pour un black metal scandinave de facture traditionnelle empruntant un peu au death. L'écoute de leur nouveau morceau, Blood Libation, montre que les trois acolytes ont gardé cette envie de demeurer dans un moule classique résolument blackened death avec, pour petite touche supplémentaire, un goût aiguisé pour la mélodie qui se ressent fortement ici. Blood Libation est extrait du nouvel EP du trio suédois, Enthroned in Flesh, qui va paraître le 26 août également sur Triumvirate Records.
INFECTING THE SWARM - OBSCURING THE SEVENTH SUN
Ça bouche pour Infecting the Swarm. Le projet bavarois, mené par le jeune artiste multi-instrumentiste Johannes Schmailz, sortira à la rentrée (le 9 septembre) via Lacerated Enemy Records son nouvel album, Abyss, qui fait suite à Pathogenesis, paru sur le même label il y a deux ans. Le jeune homme ne dévie pas de sa trajectoire initiale, proposant un death metal brutal qui s'appuie sur une technique très aboutie. En voici un aperçu avec le morceau Obscuring the Seventh Sun :
ABOMINANT - BURNING HEMISPHERES
On n'arrête plus Abominant. Le groupe américain a déjà sorti dix albums depuis sa naissance il y a vingt-trois ans et s'apprête à pondre d'ici le 29 juillet son nouvel effort, Napalm Reign, qui va être édité par le label Deathgasm Records. L'infatigable combo du Kentucky va une nouvelle fois nous envoyer une bonne tarte dans la tronche à base de death metal aux accents thrash avec une subtile touche de black. En voici un exemple avec le morceau Burning Hemispheres :
samedi 16 juillet 2016
[VIDÉO] : SURGEON - FOREST OF GHOSTS
Au rayon des bonnes nouvelles, on peut noter le retour de Surgeon, dont le troisième album, Beast of Light, va paraître le 30 août sur le label Anthropic Records. En attendant, cet excellent groupe de prog metal à tendance blackened death originaire de la ville de Philadelphie propose un clip animé vachement bien fichu (crée par l'artiste Nicole DiPonziano) pour le single Forest of Ghosts qui, soit en dit en passant, est une pure tuerie.
YHDARL - A PRELUDE TO THE GREAT LOSS
Quasiment dix ans que Yhdarl roule sa bosse dans le milieu du metal underground et l'envie est toujours là pour le duo belge même si le successeur de The Essence II, album paru en 2012, se fait toujours attendre. À défaut, Déhà et son acolyte Larvalis Lethæus reviennent avec un EP, A Prelude to the Great Loss, qui fait quand même sa petite demi-heure, ce qui n'est pas si mal. Surtout que nos bonhommes, accompagnés notamment d'Ascaris du groupe Ævangelist, nous offrent ici deux morceaux massifs taillés dans le roc le plus dur. D'abord le dépressif Unblessed Hands, très orienté ambient/doom, tandis que le colossal Primal Disgrace (et ses dix-huit minutes) ferme la marche dans une ambiance malsaine et apocalyptique plus proche du black metal. Si cet EP est un prélude au prochain album, je suis preneur.
UNDERDARK - MOURNING CLOAK
Natif de Nottingham, en Angleterre, Underdark (qu'on évitera de confondre avec d'autres formations du même nom) fait forte impression sur Mourning Cloak, son premier EP. Sur trois morceaux tous supérieurs à cinq minutes, le groupe s'emploie avec habileté à multiplier les pistes et autres chemins de traverse en puisant aussi bien dans le death metal que dans le doom ou le black mais aussi, et c'est plus surprenant, dans le rock atmosphérique et le shoegaze, d'où ces changements de rythme qui soutiennent un chant impressionnant ne pouvant laisser indifférent. L'objet est en téléchargement à prix libre sur le Bandcamp du groupe. Si j'étais vous, je m'y précipiterais séance tenante.
KARCAVUL - INTERSAONE
Écumant depuis quelques années les scènes lyonnaises et leurs alentours, Karcavul vient de franchir un cap avec la parution récente de son premier album, Intersaone, sur le label californien Sentient Ruin Laboratories. Extrême de chez extrême, le combo français multiplie les uppercuts depuis sa première démo sortie en 2012, puisant son inspiration dans de nombreux styles allant du death metal au doom, en passant par le sludge, le crust et le black metal. Rien que ça. Des influences variées qui se ressentent à l'écoute de ce brûlot qui, bien que d'une contenance de trois titres pour une durée totale de vingt-cinq minutes, n'en est pas moins suffisant pour asséner le coup fatal aux cages à miel en manque de sensations fortes. Malsain et ravageur du début à la fin, Intersaone est un album qui place définitivement Karcavul parmi les formations les plus abrasives de la scène française, qu'on se le dise !
[VIDÉO] : DUST BOLT - MASS CONFUSION
Au cas où ça vous aurait échappé, Dust Bolt a sorti son troisième album, Mass Confusion, la semaine dernière chez Napalm Records. L'excellent groupe thrash allemand avait auparavant mis en ligne un clip pour le morceau portant le même titre que l'opus :
SOMNIUM NOX - APOCRYPHA
En provenance d'Australie, Somnium Nox délivre un black metal de bonne facture sur Apocrypha, son premier EP. L'objet se résume en fait à une longue plage de plus quinze minutes qui réserve pas mal de surprises au fil de l'écoute. Cela débute comme du black metal classique à orientation norvégienne, avant que n'apparaisse une partie atmosphérique assez épique qui s'éloigne du metal pur et dur pour aller vers le post-rock. Bref, on sent un gros potentiel chez les deux artistes qui mènent ce projet. Peut-être le début d'une belle aventure, c'est tout ce qu'on leur souhaite.
ANCIENT - LAND OF THE DEAD
Plus de dix ans sans album. L'attente commençait à être longue pour tous les fans du combo black metal norvégien Ancient. Leur patiente est enfin récompensée avec la sortie, le 16 septembre prochain, de Back to the Land of the Dead (titre évocateur), septième album studio de la formation, édité par le label Soulseller Records. L'événement est pour ainsi dire miraculeux tant le groupe a subi de nombreux changements de lineup tout au long de sa carrière commencée en 1992, l'équilibre ayant été trouvé à partir de 2009 avec l'arrivée de Nicholas Barker (ex-Cradle of Filth, ex-Dimmu Borgir, ex-Leaves' Eyes, ex-Atrocity) à la batterie. Maintenant que tout est en place, reste à attendre ce nouvel opus dont on peut déjà savourer un aperçu avec le morceau Land of the Dead :
vendredi 15 juillet 2016
DARKHER - WARS
C'est le mois prochain, le 19 août précisément, que Darkher dévoilera via le label Prophecy Productions son premier album, Realms. Derrière cette entité se cache une artiste originaire du Royaume-Uni, Jayn H. Wissenberg, qui tient le projet à elle seule en tant que chanteuse et multi instrumentiste, la dame écrivant aussi les textes et composant la musique. Wars, premier morceau extrait de l'opus, nous en apprend un peu plus sur l'univers de Darkher. Un univers qu'on pourrait situer entre rock et metal, entre angoisse et espoir, entre obscurité et lumière. Ténébreuse et atmosphérique, la musique semble osciller entre dark folk et gothique, évoquant un mélange entre Chelsea Wolfe (la voix surtout), Myrkur et parfois, Black Mare ou Ides of Gemini. Nous voilà curieux d'entendre la suite.
UNFATHOMABLE RUINATION - NIHILISTIC THEOREM
Unfathomable Ruination peaufine son retour avec la parution le 31 août prochain via Sevared Records de son nouvel album studio, Finitude. Presque quatre ans se sont écoulés depuis le premier effort du combo londonien, Misshapen Congenital Entropy, qui était sorti sur le même label. C'est dire si ce second opus est attendu avec impatience par tous ceux qui sont branchés brutal death metal technique, le groupe étant un spécialiste du genre. La preuve avec l'excellent morceau intitulé Nihilistic Theorem que voici :
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