[VIDÉO] : LORD IMPALER - ADMIRE THE COSMOS BLACK

Deux bonnes nouvelles concernant Lord Impaler : d'abord, le groupe travaille activement sur son nouvel album (le précédent, qui était leur premier, est daté de 2011). Ensuite, un clip nous est proposé pour le morceau Admire the Cosmos Black, extrait de l'EP The Serpent Seal sorti l'année dernière. En gros, le combo hellénique prépare tranquillement le terrain avant de commettre son prochain méfait. Tremblez, ô mortels.

SADISM - ALLIANCE

Sadism a surpris pas mal de monde en dévoilant Alliance, son septième album studio. Non pas que le groupe chilien fondé en 1988 ait changé de style, bien au contraire. On est toujours dans la même veine death metal old school qui caractérise le vétéran Ricardo Roberts et sa bande, les douze titres ici présents ne dérogeant pas à la règle. Ce qui a surpris, c'est la rapidité avec laquelle le successeur de The Ocularis Domination est arrivé. À peine vingt mois écoulés entre les deux opus. Sadism ne nous avait pas habitué à ce rythme. Quoi qu'il en soit, le groupe sud-américain, dont le lineup a été légèrement remanié (il faut bien un peu de sang neuf), ne déçoit pas sur ce nouvel album paraissant chez Toxic Records et distribué par Mechanix Records.

ENDSEEKER - CORROSIVE REVELATION

Très actif sur le front des sorties cette année (Chapel of Disease, Obscure Infinity, Revolting, Skeletal Remains, Demon Incarnate... ), Le label allemand F.D.A. Rekotz vient d'éditer le premier EP de ses compatriotes d'Endseeker, Corrosive Revelation. On trouve du beau monde dans ce combo : deux ex-Buried in Black, deux anciens membres de Mephistopheles et un chanteur qui continue d'officier chez Devastator. Sur le papier, Endseeker a de la gueule, pas de doute. Musicalement, c'est pareil. Les cinq morceaux qui composent l'EP (dont une reprise d'Entombed) sont un hommage direct au death metal suédois des années 90, une déclaration d'amour à un style qui n'a rien perdu de ses valeurs. Le quintette démarre sa carrière sur les chapeaux de roue et nul doute qu'il saura confirmer ce premier essai avec un futur album.

NEFIRUM - PRELUDE TO THE CATACLYSM

Apparue discrètement l'année dernière, la première démo de Nefirum était le résultat concret du retour d'un groupe qui avait choisi la voix de la dissolution avant de se reformer. Avec deux nouveaux membres en son sein, Nefirum, désormais quintette, présente Prelude to the Cataclysm, son premier EP. Non signé, le combo de Kansas City s'est beaucoup appuyé sur son chanteur, Krihlus, pour la conception de ce mini-album (c'est aussi lui qui en a signé l'artwork). Entre black et thrash, Nefirum exécute un numéro d'équilibriste agrémenté d'un goût assez prononcé pour la mélodie. Cela valait finalement le coup de se remettre au travail malgré un air de déjà-vu.

[VIDÉO] : BEYOND THE STYX - LupUS

Nouveau clip du groupe français Beyond the Styx pour le single LupUs, extrait de l'album Leviathanima, disponible dans toutes les bonnes crèmeries.

OCULTAN - NEXION CHAOS

Seul membre originel encore rescapé, Count Imperium porte depuis plus de vingt ans son projet Ocultan. Secondé depuis de nombreuses années par son épouse, Lady of Blood, l'artiste brésilien, qui se cantonne depuis 2009 au rôle de chanteur, a conçu un nouvel album, Nexion Chaos, qui s'ajoute au huit que la formation sud-américaine a engendré depuis sa fondation. Considéré comme un groupe de pur black metal à ses débuts, Ocultan a depuis légèrement modifié sa vision en ajoutant du death dans ses compositions. En voici un aperçu avec cet album paru chez Pazuzu Records, label fondé par Lady of Blood elle-même, fondatrice du solo project Khaotic.

CYANIC / INFINITE WASTE

Forcément, il ne fallait pas s'attendre à une partie de plaisir pour cette alliance entre Cyanic et Infinite Waste, surtout quand on voit le pedigree de ces deux formations. Originaires de la côte ouest des États-Unis, la Californie pour être précis, les deux combos partagent un goût prononcé pour le grindcore. Un penchant qui s'exprime avec force et violence sur ce split-EP 4 titres (deux morceaux pour chaque groupe) disponible depuis quelques jours en téléchargement libre. Ne vous attendez donc pas à être caressés dans le sens du poil dans cette expérience qui n'est que douleur et destruction pour les tympans.

[VIDÉO] : CRETUS - DARKNESS BITES

L'étrange groupe masqué a dévoilé un nouveau clip pour le single Darkness Bites, extrait de l'EP Dux Mea Lux, paru l'été dernier chez Pavement Records. Cretus m'intrigue beaucoup. Ça me fait penser à Ghost mais, en plus thrash, plus heavy et plus pagan. Si vous avez manqué leur précédent clip, ça se passe à cette adresse pour la séance de rattrapage.

SACRILEGE - BEHIND THE REALMS OF MADNESS

On savait depuis un moment que Relapse Records préparait un gros événement autour de Sacrilege. C'est aujourd'hui une réalité : le premier album de la légende vivante du crust/thrash/hardcore, Behind the Realms of Madness, dont c'est le trentième anniversaire de la parution, vient d'être réédité en CD, double vinyle et version dématérialisée. Cette sortie est un morceau de choix puisqu'en plus des six chansons que compte à l'origine l'opus, cette réédition s'accompagne de sept morceaux inédits (trois figurant sur une démo datée de 1986, deux captés en concert et deux autres enregistrés cette année). Feed, que vous pouvez écouter ci-dessous, est justement l'un des nouveaux titres engendrés en 2015. Cela veut-il dire que le combo anglais nous prépare quelque chose ? Après tout, ce n'est pas pour rien que celui-ci a été réactivé en 2014 après quatorze années de silence. En attendant, jetez-vous sans plus attendre sur cette mine discographique à ne surtout pas manquer.

SECRETS OF THE MOON - NO MORE COLOURS

Célébrant cette année ses vingt ans de carrière, Secrets of the Moon se devait d'honorer cet événement en sortant un nouvel album. Ce sera chose faite le 4 décembre prochain avec la parution via Prophecy Productions/Lupus Lounge de SUN (en lettres capitales), sixième opus de la formation allemande. Un aperçu de la galette nous est livré sous la forme d'un single intitulé No More Colours qui montre que le quatuor n'a rien perdu de son habileté à proposer un black metal progressif qui sort des sentiers battus. Par ailleurs, c'est un vrai test qui s'annonce pour le groupe depuis son récent remaniement marqué notamment par les arrivées Marta Lledo, aka Naamah Ash (Under Falling Leaves), et Erebor (ex-Nargaroth qui a intégré Thulcandra l'année dernière). En écoutant ce très bon morceau, quelque chose me dit que Secrets of the Moon nous prépare quelque chose de grand.

LIVING WITH DISFIGUREMENT - POSTHUMOUS INDIGNITIES

Cela faisait un moment que Living With Disfigurement n'avait plus donné de nouvelles sur le plan discographique, depuis la parution d'un EP en 2009. Le trou est aujourd'hui comblé avec la sortie via le label britannique Extreme Ultimate d'un gros pavé de dix titres intitulé Posthumous Indignities. Si le death metal qui pue des aisselles est votre came, vous allez adorer cet album. Tous les ingrédients sont en effet réunis pour en faire un sympathique recueil pestilentiel et méphitique qui montre fièrement son allégeance à des fleurons du genre comme Autopsy, Carcass ou Cannibal Corpse, pour n'en citer que quelques-uns. Le combo londonien signe en retour en force qui va faire date.

ORGANECTOMY

Fondé il y a cinq ans par le jeune chanteur Tyler Jordan, Organectomy a commencé à se montrer en assurant sa promotion sous forme de démos avant qu'un premier EP, At the Mercy of the Devine, ne soit dévoilé l'an dernier. Le groupe néo-zélandais est de retour ce mois-ci avec une démo composée de cinq morceaux s'inscrivant dans ce à quoi il excelle depuis le début, à savoir un death metal brutal des plus crasseux qui puise son inspiration dans le gore. Rien de bien surprenant donc, surtout pour ceux qui sont accoutumés à ce genre, même si cela a le mérite d'être franc du collier. L'intégralité de cette promo 2015 est à écouter ci-dessous :

CORROSIVE CARCASS - FORSAKEN LANDS

Disponible depuis quelques jours via le label Xtreem Music, le nouvel album de Corrosive Carcass, Forsaken Lands, possède une puissance de feu qui en fait sans conteste un formidable cuirassé qui ne passe pas inaperçu. Trois ans après Composition of Flesh, son opus inaugural, le solide combo suédois nous emmène dans une nouvelle aventure en dix chapitres habités par un death metal qui n'y va pas par quatre chemins. Les coups de poings s'enchaînent à un rythme de métronome, les tympans sont malmenés et l'ambiance est suffisamment malsaine pour vous faire passer de très mauvaises nuits. Bref, c'est franc, direct et c'est bien là tout ce qu'on attend d'un groupe de death metal qui fait son job sans se prendre la tête. Belle réussite.

OBERION - HOLLOW

C'est déjà l'heure du second album pour Oberion, un an seulement après le précédent. Le groupe suédois surgit ce mois-ci avec son nouveau méfait, Hollow, toujours dans cette mouvance black/death mélodique qui le caractérise. La performance mérite d'être souligné, Oberion étant un groupe non signé qui n'hésite pas à mettre lui-même les mains dans le cambouis pour concevoir ses morceaux. De plus, le groupe sait attirer l'attention sur lui en composant une musique qui s'éloigne des standards habituels du black/death pour embrasser un style qui privilégie les constructions élaborées et l'intensité plutôt que l'agression et la violence sonore tous azimuts. Un vision moins frontale, en quelque sorte, qui offre une échappatoire intéressante à ceux qui voudraient tenter autre chose que le black/death pur et dur.

KVESTE - KULT OF DESTRUCTION

Année 2015 intéressante pour le black metal hexagonal. Certes, les médias musicaux ont une nouvelle fois brillé par leur mépris et leur indifférence d'une scène qui a pourtant tant de choses à exprimer et qui possède en son sein des gemmes qui ne demandent qu'à être découvertes. Ceux qui prévoyaient des temps moroses inscrits dans la durée vont être dans l'obligation de revoir leur copie, au moment où vient le tour de Kveste de sortir du bois. L'entité limougeaude et avignonnaise avait frappé un premier coup il y a cinq ans avec une démo 5 titres qui ne faisait pas dans la dentelle. Plus tard, en 2012, un copieux plat de résistance nous parvenait sous la forme d'un split-EP ravageur avec les malaysiens de Neftaraka, sorti sur le très actif label Humanity's Plague Productions. Cette année, alors que le groupe français continue de chercher un label, le dessert est servi sous la forme d'un album, Kult of Destruction, tout juste paru. En l'espace d'une demi-heure pour un total de cinq morceaux, le quatuor démontre qu'il n'a rien perdu de sa force dévastatrice en assénant des coups très rudes qui marquent au fer rouge. Pestilentiel et cryptique du début à la fin, ce premier opus est un brûlot, un vrai défi pour les conduits auditifs, imposant et bestial, qui témoigne de la vitalité d'une scène qui a encore son mot à dire.

VINTERBLOT - EVOKED BY LIGHT

L'année 2016 va commencer sous le signe des Vikings pour le label Nemeton Records avec la parution, le 25 janvier, du nouvel album de Vinterblot, Realms of the Untold. Les contes et les poèmes nordiques, ainsi que la mythologie devraient à n'en pas douter tenir une place importante sur ce second opus qui fait suite à Nether Collapse, paru en 2012 via Rising Records. Le premier single disponible en écoute, Evoked by Light, confirme d'ailleurs cette impression avec ses riffs imparables, son irrésistible mélodie et sa puissance de feu qu'alimente une prose rythmique et résolument death metal. Et puis ce n'est pas tous les jours qu'on voit des groupes de ce style originaires d'Italie. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine.

[VIDÉO] : BEATEN TO DEATH - HOME OF PHOBIA

On sait que Beaten to Death ne fait pas les choses comme les autres. Le grindcore pratiqué par les norvégiens est loin d'être conventionnel, c'est le moins qu'on puisse dire. Du coup, il fallait un clip qui soit aussi atypique que le groupe lui-même et c'est chose faite avec cette vidéo signée Per Georg Krokstad pour le single Home of Phobia, extrait de l'album Unplugged récemment paru. Vidéo dans laquelle metal extrême et chorégraphie semblent faire bon ménage, même si j'imagine que ça risque d'en déstabiliser certains.

RELINQUISHED - EXTINCTION EVENT

N'allez pas croire que Relinquished est une énième resucée death metal made in USA, ce serait faire un raccourci qui vous mènerait dans l'erreur. Ces gars venus de l'Arizona ont leur identité propre et n'y vont pas avec le dos de la cuillère sur Extinction Event, leur première démo. Que dire si ce n'est que le courant nous emporte très vite sur ces trois morceaux taillés dans le roc. Puissant, brutal, rude et impitoyable, le groupe américain a choisi de frapper sans gants, à la force de ses poings, directement là où ça fait mal, en nourrissant sa malfaisance aux sources du death metal des années 90. L'essai est plus que réussi et appelle à une suite qu'on espère pour bientôt.

MOLEST - NAKED AND DEFENSELESS

Nue, les mains et les pieds enchaînés, la frêle jeune femme figurant sur la pochette de Naked and Defenseless (on ne peut être plus explicite), premier album de Molest, est dans une situation mal embarquée et qui va probablement empirer si l'on en croit son regard apeuré. Remarquez, la situation n'est guère envieuse pour les auditeurs pourtant aguerris que nous sommes et qui se lanceraient dans l'écoute de cet album, le combo québécois ne laissant aucune place à l'espoir. Enracinés dans un black-death écrasant et imprégné d'une odeur pestilentielle, les huit morceaux rassemblés ici, de l'introduction jusqu'à l'impitoyable Scorned Humanity qui referme l'album, laissent un sentiment de suffocation agissant lentement et douloureusement, comme un poison. Sympathique premier essai qui montre une nouvelle fois la bonne forme de la scène canadienne dont on parle peu.

HOBOKNIFE - VAGRANTS

Hoboknife est-il la réponse des États-Unis aux nombreux groupes thrash venant d'Amérique du Sud ? Il faut dire que ces gars de Richmond, en Virginie, ont des arguments à faire valoir. D'abord, leur solide effectif qui comprend deux membres de Battlemaster (qui a sorti son second album au printemps dernier), Alex Tomlin, le batteur ayant déjà accompagné sur scène des formations comme Arsis et Mutilation Rites (son frangin, Derek, fait également partie de Hoboknife). Ensuite, il y a cet album auto-produit, Vagrants, recueil de thrash metal crasseux, vicieux et arrogant qui lorgne vers le black méphitique et qui, sans être un modèle du genre, fait mieux que se défendre. Tout est donc réuni pour que ce combo fasse du bruit , ce qu'il fait déjà et fort bien, sur cet opus disponible en téléchargement libre.

SLÆGT - BEAUTIFUL AND DAMNED

Auteur d'un premier album bien accueilli, intitulé Ildsvanger (sorti en début d'année), Slægt nous fait ce mois-ci le coup de l'EP avec Beautiful and Damned qui vient de paraître via Iron Bonehead Productions. Si vous avez écouté Ildsvanger, vous allez sentir une différence. Le jeune groupe danois tente en effet un coup de poker audacieux qui l'éloigne du black metal brut de décoffrage de ses débuts pour embrasser une nouvelle voie qui, bien qu'étant toujours black dans l'esprit, s'aventure vers d'autres styles. Les quatre morceaux ici présents nous révèlent un penchant pour des sonorités moins obscures et plus respirables, dans un registre plus mélodique, voire plus classique qui, par moments, fait penser à du Tribulation en plus heavy. Un sacré retournement qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Cependant, le résultat de cette expérience est agréable à écouter et l'audace pourrait ici s'avérer bénéfique pour le quatuor qui semble déterminé à passer à autre chose.

HATEFUL TRANSGRESSION

Se revendiquant d'un style qu'il qualifie de brutal blackened death metal, le trio américano-néerlandais Hateful Transgression a décidé de ne pas faire les choses à moitié pour son premier EP éponyme paru il y a quelques jours. À l'exception du morceau intitulé Flee, qui se situe dans la mouvance traditionnelle du death brutal à l'imagerie gore, les trois autres compositions empruntent bel et bien au black ainsi qu'au death, la mention du titre le plus réussi revenant à Denied the Significance of Nothingness qui passe d'un genre à l'autre avec une aisance déconcertante. Une volonté de surprendre qui se ressent également au niveau du chant, impressionnant à entendre et typique de ce que l'on peut trouver chez les groupes de slamming death metal. Hateful Transgression est sans conteste une vraie curiosité dont l'aventure ne fait probablement que débuter.

CLOAK OF ALTERING - PARASITIC ALTERING SICKNESS

L'artiste néerlandais Maurice de Jong s'est dit qu'il ne nous avait pas suffisamment drainé le cerveau avec Gnaw Their Tongues. Du coup, il a conçu un nouvel album avec l'un de ses nombreux projets parallèles, Cloak of Altering. L'entité sortira son quatrième méfait, Manifestation, le 4 décembre prochain via le label américain Crucial Blast et il est possible de se faire une première idée de ce qui nous attend avec le single qui referme l'opus, Parasitic Altering Sickness. Qu'avons-nous là exactement ? C'est difficile à décrire tant le lascar se plait depuis toujours à brouiller les pistes pour mieux nous attirer dans son univers chaotique. Disons, pour simplifier, que les fondations de Cloak of Altering sont enracinées dans un black metal d'avant-garde autour duquel gravitent une multitude de styles musicaux qui vont de l'electro au death metal en passant par le breakcore, la musique orchestrale et le metal industriel. Vous comprenez maintenant pourquoi j'utilise plus haut le terme de drainage de cerveau. Oh, j'allais oublier. il faudra aussi encaisser un autre coup très rude qui va nous tomber sur la poire avec la collaboration Gnaw Their Tongues/Dragged Into Sunlight dont j'avais parlé ici. Les deux monstruosités viennent de révéler un autre morceau extrait de cette montagne de douleur qui sort le 13 novembre via Prosthetic Records. Si vous pensiez couler des jours paisibles jusqu'à Noël, c'est râpé.

INCITED - DEATH HAS FORGOTTEN ME

À raison d'un EP par an depuis 2013, Incited poursuit sa jeune carrière à un rythme de sénateur. Enregistré dans leur studio de West Palm Beach en Floride, comme pour les précédents, Death Has Forgotten Me constitue le troisième effort des américains. La ligne directrice demeure inchangée : hardcore à tous les étages avec un gros son metal influencé par le punk et le thrash. Vous allez me dire que la formule a fait ses preuves depuis longtemps et qu'elle est usée jusqu'à la moelle ; cependant, on est frappé par le son massif des quatre morceaux. Comme pour les deux EPs qui précèdent celui-ci, Incited n'hésite pas à nous rentrer dans le lard de bon cœur sans se poser de questions. Même si certains y verront sans doute un air de déjà-vu, cette galette cache bien son jeu et constitue un bon défouloir qui mérite qu'on s'y attarde.

THE ARSENICUM POTESTAS - DEFUNCTIONE

Je ne vais certainement pas vous surprendre en vous disant que la perle old-school du jour nous vient d'Amérique du Sud. Fondé à Bogotá, en Colombie, The Arsenicum Potestas a opté pour la solution do it yourself pour son premier album, Defunctione. Et le meilleur dans cette histoire, c'est que le résultat est loin d'être vilain à écouter. Du premier au dernier titre (il y en a huit en tout), cet enregistrement fait mieux que tenir la route en maintenant une cadence d'enfer qui trouve sa source dans le black/death de la vieille école. M'est avis que ce groupe dont on sait très peu de choses pour le moment ne va pas rester sans label bien longtemps. 

HEGEMON - THE HIERARCH

Qu'il est bon de revoir Hegemon ! Le groupe montpelliérain nous avait beaucoup manqué depuis son dernier opus, Contemptus Mundi, daté de 2008. Tandis qu'approche à grands pas son vingtième anniversaire, qui aura lieu l'année prochaine, le combo français nous fait la surprise et la joie de proposer en écoute intégrale son tout nouvel album, The Hierarch, qui doit normalement paraître dans une semaine via Season of Mist. Dès la première écoute, on constate que la remarquable machine n'a rien perdu de son énergie et de sa capacité à produire des sonorités particulièrement féroces. Hegemon développe sa vision d'un black metal aussi brut de décoffrage que savamment élaboré, entre tradition et modernité, avec cette touche mélodique qui fait l'une des forces du quintette. Lâchez tout de suite ce que vous êtes en train de faire et hâtez-vous d'écouter ce petit bijou de  metal noir et incendiaire.

HELLISH - THEURGIST'S SPELL

Parmi les bonnes surprises du mois, on trouve Hellish, groupe chilien que les amateurs de thrash metal connaissent peut-être, celui-ci ayant déjà signé quelques démos faites maison qui n'étaient pas passées inaperçues. En août dernier, le quatuor sortait son premier EP, Theurgist's Spell, via un label de chez eux, Evil Steel Records, qui l'édita en version CD. Ce mois-ci, c'est sur support vinyle que l'EP 4 titres se paie un ravalement de façade, orchestré par un label plus gros, Blood Harvest. On pourra donc, dès le 30 novembre, goûter au thrash très orienté années 80 de ce combo sud-américain. Si vous préférez vous contenter de la version digitale, c'est ci-dessous que ça se passe.

EVIG HAT - USELESS WASTE

Espen Myklebust (qui se fait aussi appeler Satan) est un grand malade. Ce mec a déjà enregistré treize albums depuis l'année dernière, dont huit cette année (vous lisez bien), sous l'égide du projet black metal qu'il tient quasiment à lui seul, Evig Hat. Et le garçon n'a pas l'air décidé à ralentir puisqu'il va sortir le mois prochain un nouvel opus, More or Less Human, via le label qu'il dirige (!), Bad Noise Records. Pour que la fête soit totale, un aperçu de ce quatorzième chapitre est d'ores et déjà disponible sous la forme d'un morceau pestilentiel et malsain intitulé Useless Waste. Si tout va bien, rendez-vous dans pas longtemps pour un quinzième épisode des folles aventures de Satan.

RELAPSE RECORDS DÉVOILE SA COMPILATION 2015

Tandis que s'apprêtent à fleurir sur la toile les traditionnels classements de fin d'année, la vénérable maison Relapse, qui fête cette année ses vingt-cinq ans, dégaine la première en proposant son sampler 2015. Le moins qu'on puisse dire est que le label américain ne se moque pas du client. Trente-six morceaux au total, un casting qui en impose, avec du très bon et du moins bon (de Gruesome à Call of the Void en passant par Skinless, Maruta, Lord Dying, Christian Mistress, Royal Thunder, Windhand, Hooded Menace ou Myrkur), bref, tout ce que le label a sorti de son chapeau cette année est rassemblé sur ce pavé qui, ô joie, est disponible non seulement en streaming intégral mais aussi en téléchargement à prix libre. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

SURTUR - DESCENDANT OF TIME

Saluons Surtur, une groupe de jeunes, nouveaux venus sur la scène metal extrême, originaires d'un pays qui a beaucoup souffert par le passé, et qui continue de souffrir aujourd'hui dans l'indifférence générale, le Bangladesh. Le quatuor va publier le 13 novembre Descendant of Time, son tout premier EP, dont on peut déjà savourer un avant-goût avec le single du même nom. On a ici un groupe qui a fait travailler ses méninges pour nous pondre au final un bon thrash sans prétention et crasseux de la tête aux pieds, carrément dans l'esprit années 80 et 90. Puisse la chance leur sourire et merci à eux de nous rappeler que le metal ne connaît pas les frontières.

[VIDÉO] : WHISKEY RITUAL - BLOW WITH THE DEVIL

Les vilains rejetons du black 'n' roll (déjà évoqués ici) s'apprêtent à révéler leur troisième album, Blow With the Devil, qui sort le 27 novembre chez Art of Propaganda. Un clip a été mis en ligne pour le single du même nom, dans lequel on peut admirer la bonté et la gentillesse du genre humain. Bouleversant. 

SWALLOW THE SUN - ABANDONED BY THE LIGHT

Et si Swallow the Sun mettait tout le monde d'accord cette année dans la catégorie death-doom mélodique ? Les princes de la discipline continuent d'accentuer leur teasing à l'approche de leur sixième opus, l'imposant pavé Songs From the North I, II & III, qui va paraître le 13 novembre via Century Media Records. Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, rappelons qu'il s'agit d'un triple album, le groupe finlandais nous offrant ses penchants habituels doom mélancolique sur le premier tome, une plage acoustique sur le second et un visage beaucoup plus sombre, tourné vers le death metal, sur le troisième. Justement, c'est de ce dernier que provient le single Abandoned by the Light, pur chef-d'œuvre de neuf minutes, ténébreux et funéraire.

PIGSKINNER - LEECH

Il est rare de voir naître des projets orientés grindcore portés par une seule personne. Le dénommé Johnny Shitkicker fait partie de ces exceptions. Cet artiste grec a fondé Pigskinner et le voici aujourd'hui avec, sous le bras, un premier album qui va droit au but. Composé de quinze morceaux (dont une reprise de Last Days of Humanity) pour une durée totale qui dépasse juste le quart d'heure, Leech est un condensé de ravage sonore qui ne s'embarrasse pas d'artifices, brutal et direct. Chaque morceau est un maelström de violence, un crachat au visage mais aussi un pur délire né dans l'esprit d'un instrumentiste qui a clairement décidé de faire son truc sans se prendre la tête. L'esprit do it yourself, en quelque sorte. Voici un aperçu de cet album que vous pouvez écouter dans son intégralité sur le Bandcamp de Pigskinner.

HEAVYDEATH - THE STORM

L'histoire est ordinaire pour ne pas dire banale. Elle débute un week-end du mois d'août 2015 lorsque  les membres de Heavydeath décident de faire des répétitions en vue des concerts qu'ils ont à donner. À l'issue de ces répétitions, le combo suédois est pris d'une inspiration soudaine et se met à créer de nouvelles chansons, comme ça, pour le fun. Le résultat de cette journée, on l'a aujourd'hui sous la forme d'une démo intitulé DEMO XII - The Storm. C'est quand même sacrément culotté de la part de Heavydeath qui, non content d'avoir sorti cette année un très bon album, Eternal Sleepwalker, suivi d'un EP, Dark Phoenix Rising, nous fait, sûr de son affaire, le coup de la démo inopinée. Et le plus fort dans cette histoire, c'est que ça marche, ces trois morceaux calibrés death-doom n'ayant pas fini de nous hanter. Pour être complet, cette démo va bénéficier d'une version cassette audio agrémentée d'un titre supplémentaire. Bande de frimeurs.

AZAGHAL / OATH

Quelques nouvelles d'Immortal Frost Productions, label de Belgique pour lequel j'éprouve une grande affection depuis quelques années. Celui-ci va éditer à la fin du mois (le 30 novembre) un split-EP entre deux solides formations de black metal : Azaghal et Oath. Sur le papier, la collaboration semble très intéressante bien que Oath, fondé en 2012 et auteur d'un album sorti l'an dernier, n'ait pas l'expérience d'Azaghal et ses dix albums en vingt années de carrière. Néanmoins, le label fait un bon coup en associant deux des plus redoutables machineries de la scène black metal nordique, les deux morceaux actuellement en streaming étant là pour le prouver. Et puis, pour la petite histoire, le batteur du groupe Oath, Ville Pallonen, est un ancien Azaghal. Il fallait bien, par conséquent, que quelque chose se passe entre les deux combos finlandais.

INSVRGENCE - EVERY LIVING CREATURE DIES ALONE

En provenance du Texas, Insvrgence vient de dévoiler à la face du monde son nouvel album, Every Living Creature Dies Alone, via le label new-yorkais Innerstrength Records. Dans une scène metal hardcore qui a une fâcheuse tendance à faire du surplace, ce groupe sort du lot en proposant une approche assez différente de ce qu'on entend habituellement dans ce style musical. Certes, chacun des treize morceaux qui composent l'album baigne dans un metal hardcore revendiquant clairement son identité. Cependant, une écoute plus approfondie révèle des influences qui ne sont pas très éloignées du thrash metal ou du sludge selon que les morceaux soient rapides ou plus lents. Ce disque est un bel exercice de style, puissant et massif, de la part d'un groupe qui, sans révolutionner le genre, apporte un petit plus bienvenu dans la monotonie ambiante.

[VIDÉO] : HARLEQUIN - MASOCHISTIC SALVATION

Le combo death-thrash californien 100% féminin s'est payé un clip pour le single Masochistic Salvation, prélude à un album du même nom dont la sortie est prévue incessamment sous peu, sans plus de précision. Si vous aimez vous faire souffrir, vous trouverez votre bonheur dans les images qui suivent.

SVFFER - EMPATHIST

Je ne vais pas vous le cacher : revoir Svffer me procure une joie immense tant le groupe allemand m'avait scotché et retourné les boyaux sur son précédent méfait, Lies We Live, paru au printemps 2014. Un an plus tard, les revoilà avec leur nouveau LP, Empathist. Un LP ? c'est là qu'est le débat. Le groupe lui-même considère cet ouvrage comme tel alors que son contenu est de huit morceaux dont cinq d'une durée inférieure à deux minutes (le record étant pour la plage n°2 et ses cinquante-deux secondes). Mais, ne commençons pas à chipoter. Empathist reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées avec Lies We Live. Entre crust et hardcore, la musique des teutons agit comme un véritable rouleau-compresseur qui ne laisse que carnage et désolation derrière lui. Et puis, il y a toujours la formidable Leonie au micro, tornade de violence à elle seule. Grosse claque. Pour être complet, sachez que l'album va paraître en vinyle le 20 novembre via Vendetta Records.

LUNG MOLDE

Se pourrait-il que, dès son premier essai, Lung Molde ait signé l'un des albums de l'année dans la catégorie doom/sludge ? À l'écoute de cet opus éponyme contenant six morceaux, on a le sentiment qu'une puissante machine à broyer s'est mise en marche. Porté par un chant vindicatif, l'album secoue et désarçonne de bout en bout, comme si les trois membres du groupe s'étaient fixés pour objectif de mettre en route une entreprise de démolition qui s'en prend directement à notre fort intérieur. D'abord paru en septembre dernier uniquement en version digitale, l'album s'est trouvé récemment un support de choix grâce au label américain Caligari Records (dont j'ai souvent loué les mérites) qui l'a édité dans une version limitée cassette audio. C'est donc un peu une seconde vie qui débute pour ce trio de l'Oregon qui ne semble pas connaître la définition du mot pitié.

EXTERMINAS - THE DAWN OF DECEIT

Trois ans après son inaugural Seventh Demoniacal Hierarchy, Exterminas se rappelle à notre bon souvenir avec la sortie imminente (le 11 novembre) de son nouvel opus, Dichotomy. Le quintette black metal de Trévise ne change pas sa formule : l'attaque est frontale sur The Dawn of Deceit, single qui referme l'album, avec de l'anti-christianisme à profusion. C'est le label russe Satanath Records, très actif en ce moment,  qui va éditer ce nouveau méfait.

[VIDÉO] : DER WEG EINER FREIHEIT - LETZTE SONNE

Le combo bavarois nous rappelle avec justesse qu'il est l'un des plus redoutables représentants de la scène black metal moderne avec ce clip conçu pour le single Letzte Sonne, extrait de l'album Stellar. Passer à côté de ce disque serait dommageable. 

DISPOSSESSED - BESIEGED

On sait peu de choses sur Dispossessed pour le moment, hormis leur localisation à Portland dans l'Oregon et leur remarquable capacité à siphonner du bulbe rachidien sans la moindre pitié. Normal, on est en plein sludge metal, les enfants. Besieged, leur premier EP, qui sort via le petit label maison End Theory Records, est suffisamment gras pour vous coller une bonne indigestion. Les trois morceaux proposés ici transpirent par tous les pores le sludge lourd et sans concession, portés par une base instrumentale qui tient la route et des vocaux bétonnés à vous filer la trouille. Disponible en cassette audio, si le cœur vous en dit.

SLIDHR - SPIT OF THE APOSTATE

Deux ans après Deluge, album paru via Debemur Morti Productions, Slidhr sort du bois avec un nouvel EP 3 titres, Spit of the Apostate. L'infâme bête à deux têtes a les crocs toujours aussi acérés, proposant un black metal qui tranche dans le vif et qui lorgne toujours autant vers le death metal. Intransigeant et impitoyable, le combo de Dublin montre qu'il n'a rien perdu de son énergie dévastatrice dix ans après sa formation.

CHRIST AGONY - BLACK BLOOD

Le retour cette année de Christ Agony, légende vivante du black metal mélodique, fait plaisir à voir (fondé en 1990, le groupe possède toujours dans ses rangs le charismatique chanteur et guitariste Cezar, de son vrai nom Cezary Augustynowicz, seul membre originel). Bien sûr, certains vont trouver à redire en voyant que Black Blood n'est qu'un EP 3 titres et qu'un album longue durée eut été mieux (il est vrai que le successeur de NocturN, paru en 2011, commence à se faire attendre). Mais, on ne va pas cracher dans la soupe, Black Blood étant sans doute un avant-goût de ce qui nous attend plus tard puisque la formation polonaise a annoncé de bonnes choses à venir... Quoi qu'il en soit, cet EP est déjà bien consistant et l'on retrouve avec plaisir le Christ Agony qu'on aime avec son black metal lourd, puissant, corrosif, au chant qui dépote toujours autant et aux parties mélodiques imparables. C'est le label Witching Hour Productions qui distribue l'ouvrage en version physique, aussi bien CD que vinyle et cassette audio.

CHTHONIC CULT - I AM THE SCOURGE OF ETERNITY

Aujourd'hui, votre pire cauchemar a un nom : Chthonic Cult. Il faut essayer de se mettre à l'esprit une faille béante qui recrache les pires immondices qui puissent exister. Des créatures monstrueuses, des maladies pestilentielles, des odeurs nauséabondes, bref, tout ce que le monde porte de plus infâme en lui. Voilà, en gros, ce qu'est cette entité engendrée à la fois en Pologne et en Allemagne, deux pays qui n'ont jamais été de grands amis sauf qu'ici, c'est l'union qui fait la force pour nous balancer en pleine face le plus méphitique, le plus lourd et le plus oppressant black-death qu'on ait entendu depuis longtemps. Quatre morceaux massifs pour quarante-cinq minutes de drainage de cerveau intensif. Le label Iron Bonehead Productions, qu'on ne présente plus, a une nouvelle fois flairé la bonne affaire. Vainqueur par chaos, le monstre germano-polonais savoure sa victoire et se penche en souriant sur nos corps meurtris par les coups.

MASTICATION OF BRUTALITY UNCONTROLLED - PREEMPTIVE SPACE WARFARE

Sommes-nous seuls dans l'univers ? La réponse est clairement non pour Mastication of Brutality Uncontrolled. Pour le groupe allemand, non seulement nous ne sommes pas seuls mais, il semble évident que ces lointains habitants de l'espace n'ont pas tous de bonnes intentions envers nous. Nous voici donc, avec Preemptive Space Warfare, en pleine invasion de la Terre par une cruelle civilisation extra-terrestre, des monstres affreux, sortes d'araignées géantes avec des tentacules et des rayons-laser que les humains ont, semble-t-il, provoqué, d'où leur réaction assez violente, comme vous pouvez le voir sur l'artwork de l'album. Tout le monde est en colère dans cette histoire, dont le combo bavarois qui a choisi la voie d'un deathgrind d'une grande brutalité, saignant et puant comme la bouche de l'enfer. Fraîchement sorti, leur premier album est édité par le label Rotten Roll Rex et s'écoute dans son intégralité ci-dessous :

DESECRESY - STOIC DEATH

Nous y sommes, les amis. Depuis hier, le nouveau Desecresy est disponible. On rappelle que Stoic Death est le quatrième album studio des finlandais et qu'il sort via le très prolifique label madrilène Xtreem Music. Qu'ajouter de plus si ce n'est que cet opus est un concentré de death pur jus assaisonné avec du doom, un album noir, cryptique, malsain et violent, qui va vous demander beaucoup de force et de courage pour aller jusqu'au bout. J'en avais d'ailleurs déjà parlé un peu début octobre.

MURDER IN THE HOUSE OF GOD

Voici une démo qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, comme on dit. Elle provient d'un groupe du Minnesota qui s'est d'abord fait appeler Kabal puis, qui a changé de nom pour Murder in the House of God (ce qui sonne bien mieux, je trouve). Les quatre morceaux qui composent la galette ont de la gueule. C'est dans un esprit death mais, avec un arrière-goût pas vilain du tout qui puise notamment dans le thrash et un peu dans le sludge. À écouter sans faute, surtout qu'il est possible de télécharger la démo en name your price.

NIGHT VIPER - THE WOLVERINE

Mon petit coup de cœur du jour est pour un jeune groupe qui nous vient de Suède. Fondé l'année dernière, Night Viper va sortir dans un mois (le 4 décembre, précisément) son premier opus via La maison Svart Records et j'ai comme l'impression que ce quintette va faire parler de lui. Ecoutez donc The Wolverine, single qui referme l'album. Quelle énergie communicative et quel rythme d'enfer ! La mélodie est imparable et le chant féminin d'une remarquable assurance. Pour un groupe qui débute, nous tenons-là une véritable perle taillé dans le heavy metal le plus pur. Néanmoins, nous n'avons pas que des débutants dans cette affaire. Le guitariste Tom Sutton, par exemple, est un ex-Church of Misery et appartient à Horisont et The Order of Israfel (solide bagage, le gaillard), tandis que le bassiste Ruben Åhlander Persson est membre du groupe death metal Miasmal. Bon bref, vous l'aurez compris, ça sent la belle carrière pour Night Viper. C'est en tous cas tout ce qu'on leur souhaite.